L’appréciation
_______________________________________________________
La déduction psychologique du principe de l’appréciation, ce que l’homme involutif appelle “l’amour” conduit toujours tôt ou tard à la polarité opposée, c’est à dire, qu’il n’est, ni stable, ni permanent, mais constamment en mouvement, d’une polarité à une autre. D’une façon ou d’une autre, ce sentiment polarisé, de la perception d’une réalité encore inconsciente, devient inévitablement éphémère. La réalité qui se cache derrière la perception involutive de ce principe, une fois neutralisée, dépolarisée, devient alors de l’appréciation.
Cette hyper appréciation demeure permanente, tant et aussi longtemps que les qualités qui l’énergise se manifeste. S’il y a intégration de ces qualités, il y a automatiquement appréciation de la part de l’individu qui les détecte. Il n’a pas de choix, que d’apprécier, que d’accepter ces qualités. Ce n’est pas une décision qu’il prend au hasard, mais une constatation du potentiel et de la manifestation de ces qualités.
Pour que cette appréciation se manifeste, ces qualités doivent être constantes, donc permanentes, c’est à dire, en évolution. Ces critères de base sont cruciaux à la création de relations permanentes qui déterminent un partenariat, qui permettra d’avoir la volonté commune nécessaire qui permettra, de pouvoir s’extirper de la survie psychologique et matérielle.
Ce principe, tel que perçu par l’ego polarisé, n’as aucune permanence, c’est à dire, qu’il n’a pas de constance parce qu’il est purement issu d’une attitude psychologique positive créée par le besoin inconscient d’échanger et nourrit constamment par l’absence de résultat réel.
Le pseudo relationnel créé à partir de ces prémisses inconscientes, ne peut-être constant, que dans sa fluctuation de positif au négatif, c’est à dire, instable et non continu, à cause de la qualité polarisée, donc, éphémère de sa résultante.
La survie relationnelle en est inévitablement la conclusion et les conséquences créées par celle-ci deviennent constantes et permanentes.
Curieux qu’à partir de cette prémisse, la constance et la permanence jouent contre nous!
Par contre, l’appréciation, crée-le relationnel, en autant qu’il a réciprocité, donc, crée par ricochet la possibilité de s’extirper de la survie psychologique relationnelle à travers la prise de conscience des paramètres évolutifs de cette expérience. À partir de ce pré requis, tout devient hyper créatif, c’est à dire, que tous les mouvements entrepris fait évoluer ces relations, donc tous les individus qui ont le pouvoir de les créer et de les maintenir de façon constante.
Parce qu’une relation, ça se crée! Ce n’est pas le fruit du hasard ou de l’âme sœur! Ça se fabrique, se tricote, à travers le pouvoir d’appréciation mentale qui l’énergise. En d’autres mots, la capacité individuelle de jeter un regard objectif, pré personnel sur nous-mêmes et sur les autres, c’est à dire, la capacité d’apprécier son prochain comme soi même!
À partir de cette prémisse, l’appréciation devient le principe créé par la volonté et l’intelligence, donc le troisième principe qui énergise la vie, la créativité, la capacité métaconsciente.
Charles Sabourin © 1998/2008